Flow of Infinity review by Soil Chronicles (
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Auto-translated version :
Stijn van Cauter is completely struck. A unique artist, both in his vision of the Funeral Doom and in his artistic approach, anti-commercial as possible.
For almost twenty years now, Til Death overtakes has spread its torpor over the world to me, spanning the full spectrum of emotions, from abysmal darkness to the most luminous flights. With Flow of Infinity, the latest album to date, I think we are reaching the end of the thing, I don't see how the man could do more than these four tracks for two hours of music (yes, you have lu: two hours): three which are 22 minutes and "Dusk Angels" which tops out at 56. My arms are falling out.
So you can always retort to me that the guy, he doesn't compose Progressive either and that it's not complicated to keep your finger pressed on a keyboard key for ten minutes or to play the same riff fifty times in a row. , especially if it revolves around two barre chords, to which I would answer: “certainly, but don't you have to be talented to find the exact notes that will make listening a journey? Don't you have to have a keen sense of composition to play so perfectly with the crescendos? Don't you have to have an excellent ear to play with the sound ranges and find the ones that will take you from Eden to Hell in a simple swipe? "
Yes, Flow of Infinity is an unaffordable disc for the standard Metal fan. It is purely instrumental, is more Ambiant than Doom even if the guitars are particularly thick when they land, and seems really atypical in the current setting. But all that, me, I don't give a damn: Until Death overtakes fucks my senses upside down.
Original French version :
Stijn van Cauter est complètement frappé. Un artiste unique, tant dans sa vision du Funeral Doom que dans sa démarche artistique, anti-commerciale au possible.
Voilà déjà près de vingt ans qu’Until Death overtakes me répand sa torpeur sur le monde, parcourant tout le spectre des émotions, de la noirceur abyssale aux envols les plus lumineux. Avec Flow of Infinity, dernier album en date, je pense que l’on arrive à l’extrémité du truc, je ne vois pas comment l’homme pourrait faire plus que ces quatre titres pour deux heures de musique (oui, vous avez bien lu : deux heures) : trois qui font 22 minutes et « Dusk Angels » qui plafonne à 56. Les bras m’en tombent.
Alors vous pourrez toujours me rétorquer que le mec, il ne compose pas non plus du Progressif et que ce n’est pas compliqué de garder le doigt appuyé sur une touche de clavier pendant dix minutes ou encore de jouer le même riff cinquante fois de suite, surtout s’il s’articule autour de deux accords barrés, ce à quoi je répondrais : « certes, mais ne faut-il pas avoir du talent pour trouver les notes exactes qui feront de l’écoute un voyage ? Ne faut-il pas avoir un sens aigu de la composition pour jouer si parfaitement avec les crescendos ? Ne faut-il pas avoir une oreille excellente pour jouer avec les tessitures sonores et trouver celles qui vous feront passer de l’Éden à l’Enfer en un simple glissement ? »
Oui, Flow of Infinity est un disque inabordable pour le fan standard de Métal. Il est purement instrumental, relève plus de l’Ambiant que du Doom même si les guitares sont particulièrement épaisses lorsqu’elles débarquent, et apparaît comme réellement atypique dans le décor actuel. Mais tout ça, moi, je m’en branle pas mal : Until Death overtakes me me fout les sens à l’envers.